8 mars 2011 pour la journée de la Femme :
Installation « les 3 colonnes » dans l’abbatiale St Ouen à Rouen
Dans une immense allée aux solides colonnes de pierre qui défient le temps, trois colonnes légères et aériennes.
L’ensemble dégage une sensation de fragilité, comme peut l’être la recherche de l’harmonie et de l’équilibre.
Engagement pour la préservation des équilibres dans lequel tant de femmes se sont engagées à travers les siècles
Exposition dans le cadre du Festival Courant d’art 2011, église de Mont St Aignan Village
Le fil, clin d’œil aux « agriculteurs‐tisserands » qui fréquentaient cette église et qui par le passé, tissaient l’hiver pour améliorer leurs maigres revenus.
Une colonne de fils rouges avec une robe blanche ajourée en son centre, est placée près de la chapelle à la Vierge.
De cette colonne s’échappent de petits « chapelets de tissus blancs » chargés de mots et de textes, sortes d’ex votos, qui s’envolent silencieusement vers la vierge, comme une prière.
Cette installation, est une évocation au plus fort de tous les liens consacrés dans une église : le mariage.
Tableaux, installations, sculptures, à partir de textures, trames, mots et fils qui s’enchevêtrent, collés, griffés, noués, à l’image de nos vies.
Verre, Plexi, fibres textiles, papiers, fils, coton, fragments de textes… jouent des effets d’opacités et de transparence, et laissent transparaître les strates de nos états d’âmes.
Tant de fils qui tissent la trame de nos destinées humaines et nous relient les uns aux autres …
Résolument optimiste, je tente de nouer à ma façon, un petit maillon plein d’espoir, dans cette immense chaîne humaine.
Opaques transparences,
Où murmurent les mots,
En fragiles échos …